J'arriva au pré de la pouliche, elle broutait tranquillement, à l'ombre d'un hêtre. J'entra sans bruit de le pré et m'avanca vers elle. Une simple barrière tracait la frontière entre le pré et l'orée du bois. Je siffla sur un air de Metallica avec joie, et avec quelques fausses notes. Elle leva alors la tête de son herbe et hennit longuement d(un hennissement amical, du moins je pense. Je m'approcha encore un peu et m'arrêta à 2m d'elle. Elle me regarda de haut en bas et se souvint de moi. Elle trotta jusqu'à moi et me tourna autour d'un air joyeux. Elle s'arrêta et je tendis la main vers elle. Le geste innattendu, elle fit un écart d'un énorme bond. Elle revint, surprise et je la caressa. Elle se laissait faire sans peur, c'était une brave pouliche. Je passa ma main au endroit où passait les courrois du licol. Elle se laissait faire sans aucune crainte, elle avait confiance en l'homme, il ne fallait pas la décevoir. Je sortis un licol spécial poulain de ma poche et le déposa à 1m d'elle. Je m'éloigna ensuite et m'assis, adossé contre un arbre. Elle recula d'abord mais, par curiosité, elle avanca le bout du nez vers le licol. Elle souffla dessus avec les naseaux et vit que rien ne se passait. Elle ne devait donc pas le craindre. Elle l'attrapa avec ses dents et le secoua d'un air amusé. Elle le laissa tomber et s'en alla au galop. Petite pouliche très courageuse!!! Je repris le licol et aborda la pouliche. Je lui fis encore sentir le licol et lui passa avec délicatesse. Elle ne bougeait, persuadée que ça ne lui ferait rien. Je la caressa en guise de récompense et admira sa bonne volonté. Elle avait la soif de vivre et de découvrir de nouvelle chose. Je lui passa une longe longue de 1m et qortis une pomme coupée en quartier. Je lui montra et recula. Elle me suivit, sur ses gardes et toujours avec prudence. Elle tenta de ma la prendre en vitesse mais je reculais trop vite. Je fis un tour de pré ainsi, elle me suivait, envieuse pour la pomme et amusée de ce petit jeu. Je lui offris la pomme et tira légèrement sur la longe. Elle me suvit avec prudence, attentive. J'avanca et elle emboitait mon pas, sans réchigner. Je la caressa à nouveau et l'attacha avec un noeud d'attache. Elle ne tenta pas de s'enfuir, elle restait sagement là, sans bouger.
-Tu es une pouliche obéissante toi, on pourra tirer de bonne chose de ta volonté au travail.
Elle me regarda et hennit. Je la détacha et la ramena au pré. Elle partit au petit trot, je la regarda encore un peu et m'en alla.